Ana Pi

O BANQUETE

Archive 2021
Danse
1/3

Chorégraphie, dramaturgie, objets et lumières, Ana Pi
Avec Mylia Mary, Maria Fernanda Novo, Ana Pi
Bande son originale, Aishá Lourenço
Costumes, @remexefavelinha | Carla de Lá et Mili
Conseils philosophiques, Profe. Dre. Maria Fernanda Novo
Conseils culinaires et carnavalesques, Mylia Mary
L'œuvre a été commissionnée par l'Associação Cultural Videobrasil, Programme Temporada de Dança # 2.
Ce travail est spécialement dédié à Julio de Oliveira, père de l’artiste, porté disparu depuis le 4 mars 2018, et également dédié à Sálua.
Le CND Centre national de la danse et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production NA MATA LAB (Paris)
Production déléguée Latitudes Prod. – Lille
Coproduction Estúdio Baile
Coréalisation CND Centre national de la danse (Pantin) ; Festival d’Automne à Paris
Commande de l’Associação Cultural Videobrasil, Programme Temporada de Dança # 2
En collaboration avec l’Institut Français de São Paulo
En partenariat avec Mostra Verbo – Galeria Vermelho (São Paulo), Fonte Residência (São Paulo)
Remerciements à Carolina Mendonça, Louis Logodin, Marcelo Amorim, Marcos Gallon, Maurício Ianês, Nino Cais, Simone Moraes, Telma Baliello, Galeria Vermelho (São Paulo), Centro Cultural São Paulo, Vicente Alcântara, Kdu dos Anjos, Taata Mutá Imê
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture

Dans Le Banquet de Platon, des hommes parlaient d’amour. Dans O BANQUETE, trois femmes noires le vivent. Ana Pi nous invite à partager une performance dansée d’une infinie tendresse, une puissante preuve de sororité qui dénonce en filigrane la violence du Brésil.

La pièce a été commandée par l’Associação Cultural Videobrasil de São Paulo, créée à partir d’œuvres de sa collection vidéographique, pour un contexte muséal. Trois femmes brésiliennes cuisinent des coxinhas, croquettes frites traditionnelles : Ana Pi, jeune artiste de la chorégraphie et de l’image, sa tante paternelle Mylia Mary, ancienne passista dans les écoles de samba devenue salgadeira, cuisinière respectée, et Maria Fernanda Novo, philosophe. Entre pas dansés au rythme d’une samba revisitée, sonorité chaleureuse des cuisines, chants et gestes ordinaires, elles échangent des sourires et conversent sans mots. Dans cet endroit de la joie et de l’intime, l’amour se manifeste en mouvement et en résistance, les corps se connectent en douceur et chacune prend soin des autres. Au visage qui se tord aux goûts amers répond l’assurance d’une guérison possible par l’affect. Dans un monde en carence, Ana Pi affirme la force inébranlable de la quête de la beauté, de l’art et du courage.